Coronavirus : le rôle trouble de Johns Hopkins

A notre connaissance, absolument personne n’est allé chercher du côté des liens entre le “Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health” et les institutions mondiales. On fait pourtant des découverts passionnantes, qui éclairent d’un jour nouveau la “pandémie” de Covid-19.

La “JHSPH” est une école privée, contrairement à ce que le terme “public” (comme dans “santé publique”) peut laisser penser. Elle a été fondée en 1916 par M. William H. Welch, grâce à un don de la fondation Rockefeller. Tiens, tiens, tiens. Elle a ajoutée “Bloomberg” à son nom en 2001 (oui, le nom du magnat des médias) car celui-ci a donné près de 3 milliards de dollar pendant sa vie. Plus grande école de “public health” du monde d’après elle-même (alors qu’elle est au moins 10X+ petite qu’une université française), elle dispose d’un budget proportionnellement élevé de 529 M$ (source : site web) pour 2693 étudiants et environ 800 professeurs.

Ses départements regroupent tout ce qui intéresse le nouvel ordre mondial : pas de la médecine de tous les jours, mais :

  • de la médecine avancée
    • Biologie moléculaire
    • Microbiologie
    • Virologie
    • Immunologie
      • En 1942, un ancien de l’école invente la combinaison de vaccins pour le “DTPolio”.
  • Et des activités plus liée à la “stratégie de médecine”
    • Santé environnementale
    • “Santé, comportement et société”
    • Santé internationale
    • Gestion et règles de santé
    • Une devise : “sauver des vies, par millions”. Tiens, tiens.
  • Des activités traditionnelles du NOM
    • “Santé reproductive” ce qui veut dire en fait PMA, avortement, contraception …
    • Santé mentale

Ce décor étant planté, venons-en à un des services de cette école, le “Center for Health Security”. Celui-ci, fondé en 1998, ne compte que 23 employés, mais dispose de sa page wikipédia : impressionnant, si tous les services de 23p des écoles avaient leur page, ça se saurait. La raison : il “fait de la recherche” (au sens de prospection en fait) et “donne des recommandations de politiques de santé” au gouvernement des USA, à l’OMS, et à la convention des armes biologiques de l’ONU. Ils sont donc les 23p qui disent au plus haut niveau mondial, quels seront les prochains virus et armes biologiques, et comment il faudra y répondre. Impressionnant, pour une organisation privée fondée par Rockefeller et financée par Bloomberg.

D’abord financé plutôt par le gouvernement, le CHS a reçu deux dons (au total 35,5 millions de $ pour une période de 6 ans) de “Open Philantropy Project”. Malgré son nom très Sorosien, nous n’avons pas trouvé de lien avec Soros : c’est une organisation caritative fondée par Dustin Moskovitz, un des cofondateurs de Facebook, pour gérer les dons sa fortune qui se compte en milliards, avec quelques autres personnes dont un ancien de hedge fund (Holden Karnofsky). Au moins, ses dons sont publics, et en plus du CHS, liés surtout à la lutte contre la Malaria et pour évaluer les danger liés à l’IA. Ainsi qu’un don personnel de Moskovitz de 35 millions$ en 2016 pour la campagne de Hillary Clinton.

Les activités du CHS

Le CHS a organisé 4 évènements à destination des décideurs américains :

  • En 2001 et 2005, les simulations “Operation Dark Winter” et “Atlantic Storm” imaginent des attaques de varioles contre les USA.
  • En mai 2018 : “Clade X”, une journée d’ateliers ou le CHS propose des améliorations sur la coordination des réponses à une pandémie. Ce qui est intéressant c’est que dans cet évènement, comme dans le suivant, c’est le CHS qui propose les améliorations : ce ne sont pas des résultats d’une journée d’échange ou de brainstorming : c’est du “top down” venant du CHS. Six recommandations sont données
  • Enfin le 18 octobre 2019, “Event 201”, une demi-journée qui simule l’apparition d’un coronavirus au Brésil à cause de porcs. Ce virus se répand mondialement et tue 65 millions de personnes.

Qu’est ce qu’on nous propose : en gros des vaccins, des stratégies nationales et internationales, et des exercices de préparation.

A cause de la similitude entre Event 201 et la réalité, le CHS a été obligé de faire un communiqué pour rappeler qu’ils n’avaient pas prévu 65 millions de moerts, que c’était juste un scénario fictif.

Des sites complotistes ont dit n’importe quoi. Que dans l’exercice, le virus s’appelait aussi “nCov”, etc. Par exemple, c’est faux : il s’appelait “CAPS”.

Event 201 a son propre site (étonnant pour une demi-journée de formation), a été organisé avec le WEF (Forum économique Mondial) et la fondation Bill Gates, et a même une transcription vidéo de la formation et là encore, des recommandations. Mais, selon eux, ces recommandations sont ISSUES des échanges, et accompagnés d’un classement de niveau de préparation de 195 pays, le “GHS Index” (trouvable sur Google).

Les recommandations en gros :

  • Mettre le privé au service du public, par exemple les spécialiste des média et les industries
  • Des réserves de vaccins et de médicaments mondialisées, gérées par l’ONU, pour soi-disant mieux répartir, voire faire distribuer par l’ONU dans les pays pauvres.
  • Essayer de maintenir au maximum le commerce de biens, ne pas trop fermer d’échanges
  • Travailler sur les lois pour qu’on puisse facilement fabriquer plus de vaccins et médicaments
  • Le secteur privé doit être poussé à se préparer aux effets d’une pandémie de longue durée
  • Les organisations internationales doivent porter leur attention sur la réduction des problèmes économiques dus à la pandémie
  • Combattre la désinformation en inondant les média et en s’accordant sur des messages officiels

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