L’argument favori des propass face à la contestation des antipass, sur un plan de “réflexion”, est de dire : “nous sommes pas en dictature, la preuve c’est que vous pouvez manifester pour vous plaindre d’une soi-disant dictature”.
Cet “argument” stupide oublie que bien évidemment, les antipass font un raccourci : ils expliquent que nous allons à vitesse grand V vers la dictature, et surtout, que nous y allons de manière insidieuse.
Car bien entendu, lorsqu’on réalise la synthèse de deux mouvements, on prend le “meilleur des deux”. Or, selon la dialectique révolutionnaire thèse / antithèse / synthèse, les mondialistes entendent faire la synthèse (ce que nous appellerons la “technodictature”) du communisme et du libéralisme
- Le communisme permettait un meilleur contrôle des masses, une obéissance aveugle, réduction du taux de crimes. Mais il pouvait avoir comme effet de bord des famines, de la démotivation à travailler (car pas de perspectives de s’enrichir), et une dureté face aux opposants qui ne “fait pas bien” quand on est censé défendre la démocratie à tous les coins de ses lèvres.
- Le libéralisme apportait la richesse économique et la décrépitude sociétale (woke, LGBT et compagnie) donc un monde qui parait “parfait” pour nos mondialistes. Cependant il souffre des défauts de son libéralisme : la trop grande liberté des individus, couplée à internet, fait qu’ils utilisent cette liberté pour des activités qui ne plaisent pas aux élites : le tourisme de masse (utilise le CO2 des riches inutilement), les déplacements de masse (tous ces loisirs, parcs d’attractions, cinémas.. là aussi “gaspillent” des ressources), la critique contre les mouvements gauchistes gagne de plus en plus de force jusqu’à ce qu’on soit obligé de faire élire des faux représentants de la mouvance réactionnaire (Trump, Johnson, ou bientôt Marine Le Pen).. bref les gueux ne pensent pas comme il faut. De plus une partie d’entre eux abuse de cette richesse et se permet de jouer avec le chômage pour ne pas trop travailler.
- Enter la synthèse : alors que la Chine part du communisme pour se diriger vers cette synthèse, nous faisons le même trajet en sens inverse. L’obéissance aveugle, afin d’être acceptée, n’est plus imposée par le parti, mais par des algorithmes qui “pour notre bien” peuvent interdire d’aller au resto, prendre l’avion ou critiquer sur Twitter. La richesse reste là, mais elle devient utilisée uniquement pour ce qui est prioritaire, à savoir les loisirs de riches et les nouvelles recherches transhumanistes des hyper-riches. Le reste de libéralisme permet de proposer une profusion de services, le plus possibles en location (Netflix, Spotify, Uber, AirBnB..) car il est plus facile de “révoquer” une location que la propriété. Enfin, les gueux obéissent car sans bonne note, plus d’aides.
Nous constatons bien que loin d’être un délire complotiste, ce basculement vers la “synthèse” a commencé avec le tournant du 21ième siècle et ne fait que s’accélérer grâce au covid.
- Les lois antiterrorisme permettent de surveiller tout le monde. La loi de 2021 en France permet de mettre sur écoute numérique l’entièreté des URLs visitées par les français, sans intervention d’aucun juge. De plus, il devient légal pour la police d’injecter un virus sur un ordinateur ou un téléphone d’un suspect pour le surveiller.
- Une autre loi, en préparation au niveau de l’Europe et sous couverte de lutte contre la pédophilie, entend obliger tout fournisseur d’email et de tchat à laisser un bot scanner l’ensemble des conversations. Que ce soit sous forme d’export vers les autorités de tout le trafic, via un bot qui tourne sur les serveurs, ou via une surveillance directement au niveau réseau, ce n’est pas très clair : dans tous les cas, après une courte phase de volontariat, l’UE entend rendre ce système obligatoire et par là-même, obliger tous ces fournisseurs à arrêter le chiffrement de bout en bout, ou du moins à mettre en place une super-clé de déchiffrement qui serait utilisée par l’algorithme de l’UE…
- La loi sur le covid instaure un état d’urgence permanent et le droit de restreindre la circulation des personnes et l’ouverture des commerces à tout moment, sans critère précis, sous prétexte de lutte sanitaire. Très bientôt, elle le permettra pour des motifs autres, car après le “pass sanitaire” viendront le passe citoyen (contre le terrorisme et le “séparatisme”), le pass écologique (pour limiter les déplacements), le pass de conduite (intégration du permis à points avec encore plus d’infractions automatisées), etc.
- La “loi sur le séparatisme” interdit l’éducation à domicile sous le prétexte de lutter contre le djihadisme, alors que 100% des djihadistes sont issus de l’école publique ou de l’étranger. L’optique de cette loi est encore plus dangereuse car elle considère que les enfants appartiennent à l’état, alors que moralement, ce sont bien les parents qui ont le choix de déléguer l’éducation de leurs enfants à l’état ou toute autre organisation – ou pas !
- Enfin, la loi sur le “survivalisme” vise là aussi les “récalcitrants” à la propagande de l’état, qui pourraient, crime suprême, organiser une contre société autonome capable de vivre sans les aides de la république, ses écoles, et ses divers moyens de pression. Cette perspective est insupportable à nos dirigeants pour lesquels seul le modèle franc-maçon, transhumaniste, est acceptable. L’autonomie permettrait de dire un gros “merde” aux restrictions sociales pour “mauvaise conduite”. Le gouvernement veut donc tuer dans l’œuf cette embryon d’organisation en coupant les têtes, c’est à dire les théoriciens qui organisent “stage de survie” et autres activités qui développent un esprit d’autonomie.
On le voit, le covid n’est pas un cas isolé, tout a commencé dès 2001, mais il est un catalyseur qui oblige désormais tous les pays à suivre le même chemin, au risque de finir comme les présidents de la Tanzanie ou de Haïti. Ce chemin est bien balisé par cet ensemble de lois qui tentent toutes de restreindre nos libertés et SURTOUT, de nous empêcher de vivre en dehors de cette “matrice”.