Affaire Benalla : qui veut faire tomber Macron ?

Depuis la mi juillet 2018, toute la télévision et la presse ne parle que de cela : “l’affaire Benalla”. Tous les ennemis de Macron en font leur choux gras. Au point que Macron a déclaré avec ironie que non, Benalla n’avait pas les codes nucléaires et n’était pas son amant.

Cette micro affaire a été montée en épingle : on sait depuis belle lurette que des policiers en civils se déguisent régulièrement en casseurs pour faire dégénérer des manifestations. Les coups de “barbouze” du pouvoir sont légions, et Benalla avec ses quelques gueules cassées est un épiphénomène. Que le pouvoir Macédonien (et d’autres avant lui, certes un peu moins) aime s’entourer de gens louches, et redevables, c’est un fait. Mais cela ne mérite pas ce tapage.

Comme d’habitude, on distrait le peuple avec ces idioties, pendant que les vrais sujets (PMA, réformes des retraites, vitesse à 80 km/h) sont passés sous silence.

Chaque été, les médias cherchent des histoires débiles pour “remplir” l’actualité moins fournie. Mais comme ils étaient tous pro Macron il y a un an, que s’est-il passé ?

Il y a quelques mois, on a vu arriver des articles disant qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre Macron et ses soutiens FM. Benalla est initié à la FM. Collomb, mouillé dans cette affaire est FM. Pour autant, on ne peut pas en déduire grand chose :   les franc-maçons sont-ils impliqués ? Probablement. Sont-ils l’élément central ? Nous en doutons.

Règlement de compte internes entre diverses factions ? Volonté de signifier à Macron que “on” a des moyens de pression sur lui ? Les rumeurs parlent d’insatisfaction des lobbies qui ont fait élire Macron : il insisterait trop sur l’aspect “libéral” de son programme, et pas assez sur celui “progressiste”. Par progressiste, il faut comprendre : accélérer l’immigration en France et les lois anti-morales comme la PMA.

D’autres disent que ce sont des milieux bourgeois qui vivent de la république, et sont mécontents des réformes : réduction des trains de vie des ministères, réformes de retraites, moralisation (relative certes) de la vie publique, et surtout la dernière : réforme constitutionnelle, qui réduit le nombre de députés et sénateurs. Cette réforme énerverait tous les pontes locaux et leurs relais. Il est vrai qu’avec les réformes sur les taxes d’habitation et autres taxes locales, le président s’est fait beaucoup d’ennemis dans les baronnies

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