C’est triste de dire ça, car on aimerait croire la propagande “tout est rose” des médecins, mais la façon dont sont organisés les dons d’organe a peu de chance d’être catholique.
Cet article résume bien les doutes philosophiques à ce sujet :
http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2011/02/don-dorganes-et-mort-cerebrale-le-debat.html
Un des gros soucis, c’est le moment de la mort : les scientifiques ont simplifié avec le concept de “mort cérébrale”, mais en fait, ce n’est pas si simple. Les FM sont spécialistes, pour ne pas choquer les gens, de modifier les sens des mots. Ainsi, pour ne pas avouer que les contraceptifs (tous ou pas, je ne sais pas, n’étant pas expert), ont des risques abortifs, il ont défini le début du fœtus comme après la nidation, comme ça, ils éliminent le problème moral.
Pour l’histoire des dons d’organes, ça sent la même arnaque : les commentaires sur le blog de J.Smits, indiquent bien que dans la pratique, on prend les organes sur des gens pas encore débranchés, et du coup, il subsiste un gros flou. Non pas sur la mort cérébrale, qui, à priori, rend handicapé Mais sur deux choses :
- Sur le fait que la mort cérébrale soit vraiment la mort : cette hypothèse fait du cerveau le centre de la vie, mais en fait, on pourrait vivre (en tant que légume diraient les mauvaises langues) sans cerveau.. dire que le cerveau est mort après quelques minutes de mort cérébrale, ne prouve pas qu’on soit mort.. à condition qu’on croit à l’âme!!
- Deuxième point et le plus gênant dans la pratique, les médecins ont tendance à tenir dans le flou la famille, entre coma irréversible, mort cérébrale, et d’autres états terminaux : du coup, on ne sait plus trop quel est l’état réel du patient : les histoires de personnes en mort cérébrale qui se réveillent, seraient si j’ai bien compris des cas de mauvais diagnostic du médecin, ou de mensonge…
Dans le doute, abstiens toi, dis le proverbe. Sur le site de l’agence de la biomédecine, un formulaire permet de déclarer son opposition. C’est triste, mais nous n’avons pas toutes les certitudes requises pour participer, en tant que catholiques traditionnels, à ce don d’organe.
Il me semble me souvenir de mes cours de casuistique de terminale, que du coup, en tant que catholiques, nous pouvons donner tout organe “en double” (qui ne risque donc pas, en cas d’erreur, de provoquer notre mort) : un rein, un œil, etc.. Mais comme la médecine et le gouvernement ne peuvent ou veulent pas nous permettre de restreindre nos dons à ces cas là…